En route pour la Joa

Si tu es un lecteur assidu, tu dois bien évidemment savoir qu'hier soir j'étais invité à une soirée d'inauguration de Joa Online à l'Iway.
Si tu n'es pas un lecteur assidu, reprends toi vite il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Con-sciencieux, je m'étais préparé pour la sauterie.
Floquage d'une vieux tee-shirt passé de couleur avec une impression de logo où le vert avait remplacé le noir par transfert magique.
Nettoyage capillaire ou comment passer d'un style gitan braqueur de poulailler à un look de boyscout encarté à l'UMP par coiffeuse magique.
T'imagine que la soirée sent déjà bon le vieux bad beat des familles.

Après m'être paumé le minimum syndical dans le quartier, je cède pour un parking souterrain avant de tilter au volant: la seule place libre dans la rue du quartier m'a été dérobé par un one outer river.

Je prends mes jambes à mon bitume et arrive à l'heure. Tu le notes, c'est rare chez moi.
Et là, je suis accueilli par Romain et sa collaboratrice de f2scom de façon on-ne-peut-plus chaleureuse. Tous seront au petit soin pour nous dans une simplicité et une hospitalité digne d'être consignée.
Je suis le premier à sortir les flingues quand il y a un chouilla de matière, pour une fois je sors les bisounours.

Romain en profite pour me présenter à... Zaranova.
Si ce soir je suis tiffé Neuilly style, là je découvre plutôt Portishead...
Un peu réservée la ptiote (pas si ptiote que ça), mais on sent la demoizelle sensible et ca a été sympathoche de se rencontrer IRL.
La prochaine fois, elle sera plus décontractée, espère!

Arrive ensuite Zedko mon convive.
Une stature stefalienne pour ce joueur de NL200 qui connait presque tout le monde sur place.
Détendu, à l'aise dans ses pompes et dans un univers qu'il connait plutot bien, le gars est chaleureux et volubile.
Là aussi un vrai plaisir.

Romain me présente aussi Elizabeth, chargée de développement poker pour joa, une agréable jeune femme qui connait le milieu après avoir trempé dans le journalisme et ... dans le blogging!

Nous avons droit au sempiternel discours d'inauguration, dans une ambiance assez franchouillarde.
L'offre de joa est touffue. Un peu trop à mon goût: je trouve que cela fait beaucoup d'activités différentes à démarrer: poker, pari sportif, pari hippique, jeux divers, casino...
Le bon côté est bien sûr que niveau poker, c'est le réseau ipoker qui a été choisi. Au contraire d'autres groupes de casinos en dur qui ont choisi des plateformes propriétaires.
Nous n'éviterons pas la boulette du blablateur qui nous raconte que playtech c'est juste derrière winamax en terme de logiciel. Soit on frise avec la mauvaise foi (de bon goût dans le marketing), soit il ne connaît pas Pokerstars et FullTilt.
A noter toutefois que les points fidélités obtenus sur joa online pourront être utiliser comme moyen de paiement dans les casinos en dur. A définir ce qui pourra être consommé: j'ai cru comprendre les boissons,... mais quid des tournois par exemple?

Mon logo ne servira pas à rien puisque je serais reconnu par un livetard-blogger: mister andtherivercame.
Encore une rencontre agréable, le gazier est convivial et enjoué.

Derrière ca embauche sur un buffet engageant, plein de toast et de machins-bidules pas mauvais du tout.
Champagne? non merci! Pas de vrai boissons? Bon ok, champagne alors!
La sobriété ne fait définitivement pas parti de mes qualités...

Elisabeth me présentera Franck Daninos rédac chef de poker magazine. Là encore, un homme sympathique, cultivé et notre bref échange laisse à penser qu'on serait un peu sur la même longueur d'onde.

Puis, SitnGo en mode ultra turbo boucherie.
J'ai la position sur la petite Zara qui n'en mène pas large.
Bon je chatte deux fois avec QQ et monte des jetons.
Je ferais le bourreau de mon convive et me retrouverais en HU final.
Du monde attends pour les places et on shove any two. Je doit avoir genre J7o contre Axo et l'as tient.
Grand seigneur, et gérant d'un casino, mon adversaire me laissera le prix, à savoir une bouteille de vin joa.
Pas tout perdu le Rincy!

Puis l'heure fatidique arrive. Celle du simulateur de course auto, spécificité de l'Iway.
Mode Rallye, ca va déboiter sec!
Sentir la gomme brulée!
Après équiment conventionnel, la première impression à bord de l'engin est bonne.
Malheureusement au bout de 30 secondes de course, j'ai la nausée.
Je finirais la course la pédale d'accélérateur à peine enfoncée histoire d'éviter les sorties de route trop remuante et en déglutissant en rafale.
J'avoue avoir anticipé dans les derniers instants en étudiant comment je pouvais transformer mon tee-shirt en sac à vomi...

Je ferais toutefois mieux que mon convivre qui a osé appuyer sur le bouton d'arrêt d'urgence à mi-course...
Petite nature! (thin brag)
Ok, Ok, j'ai été moi aussi plus que tenté de le faire...

Un peu de jus d'orange plus tard, je récupère quelques couleurs.

J'en profite pour serrer la louche à Hugue Fournaise en lui disant que j'aime beaucoup ce qu'il fait et en m'éclipsant sans me présenter. Du hit and run!

Fin de soirée, je récupère ma tomobile moyennant un oeil pour le prix du parking.
Il était là le bad beat!

Bref, au final j'ai passé un excellent moment dans une ambiance plaisante et accueillante.
Grand merci à Romain et Joa pour l'invitation.

Mon autre convive ne pointera pas le bout du nez: Bressan n'a pas pu avoir la voiture de papa-maman (lol), et j'avais sollicité Quellange en remplacement d'urgence puisque c'était la seule dont j'avais les coordonnées mais elle ne pourra finalement pas se dégager.

Next time.