Les jurons au poker ou le Kool Shen syndrome

Je sais pas toi mais moi je craque régulièrement à envoyer de copieuses salves d'injures quand je joue.

Loin d'avoir le juron châtié du Capitaine Haddock, ce sont plus des bordées bien vulgaires et de mauvais goût.
Et qui peuvent durer!
Un peu comme si j'étais atteint du syndrome Gilles de la Tourette.

Pourtant, en y regardant de plus près, c'est d'une autre maladie dont je suis atteint, même si certains symptômes sont similaires: le Kool Shen Syndrôme.

Pour mémoire, la découverte de cette pathologie:




Je me rappelle les bien pensants, les crapauds de benne-y-tiers, s'insurger devant tant de gros mots: "honteux, scandaleux, inadmissible!"

Ah les moches! Les laids! Les cradingues!
Railler ainsi si facilement cette infirmité que je partage avec le talentueux Bruno! (si je pouvais aussi partager son talent d'ailleurs...)

Cette petite affection qui nous rend... si humain.
Loin d'être des robots, nous ressentons le besoin de vider notre sac à crotte quand ca va mal. Une espèce de Qi Gong verbal.

Expulser le mal qui nous ronge l'esprit en proférant des incantations pour le conjurer. Quelque soit la teneur de ses incantations.
Certes elles peuvent choquer les chastes oreille de vieilles bigottes jalouses à qui il manque une bonne biffle, mais elles n'en restent pas moins une forme thérapeutique que je pratique.

Et pratiquerai encore.

Et si ça te défrise, je te merde pour le coup.